20 Janvier 2013
Le temps passe et je prends l’entière mesure des muses
Leur beauté capricieuse, leurs enivrantes effluves
Et quittant les ténèbres, je grimpe vers ce haut lieu
Lentement il est vrai, pour y voler le feu
Que je rapporterai à de méchantes brebis
Afin que ces vilaines, laides comme des harpies
Puissent écarter les loups et seules s’en protéger
Vivre fières et debout et se dire libéré
Puis seul je supporterai la suprême colère
Loin des muses que j’aime tant, loin du beau, loin du clair
Loin de tous, enchainer, par un dieu en fureur.
A l’immortel Olympe j’ai préféré la vie
De ces hommes faibles et sales mais riches d’un infini
Cet infini espoir qu’ils portent tous dans leur cœur.